À l’occasion de la prochaine publication de Grizzli et moi, les jours heureux d’un chat et d’une chaussette, nous retrouvons aujourd’hui Zaza, qui aurait soi disant inspiré le personnage de Grizzli. Suite d’un entretien interrompu par une interminable sieste…
– Zaza, à vous voir avachie devant la cheminée, on ne peut s’empêcher de penser à Grizzli qui, dans une de ses aventures, déclare, je cite, «tant pis si je sens la merguez, pourvu que je sois à mes aises». D’où notre question : N’avez vous pas peur qu’un tison vous brûle la couenne ?
– Non. La peur ne fait pas vraiment partie de mes émotions. Je lui interdis de se glisser dans mon cerveau.
– Et qu’y a t-il exactement dans votre cerveau, Zaza ?
– Du thon. Du thon et des croquettes.
– Pardon ? Vous avez du thon et des croquettes dans le cerveau ?
– Exactement. Mon cerveau et mon estomac ne font qu’un. Je digère mes souvenirs, je pense avec mon ventre, mes rêves baignent dans un flot de lait.
– Décidément, Grizzli vous ressemble énormément… Avez-vous, comme lui, une chaussette pour vous tenir compagnie ?
– Une chaussette ?
– Oui, dans «Grizzli et moi», la narratrice est une chaussette prénommée Dorothée. C’est elle qui raconte les histoires de son ami le chat. Avez-vous vous aussi, Zaza, une confidente, une soeur, un compagnon quelconque ?
– Non, je suis plutôt du genre solitaire. J’ai un cousin dans les Pyrénées, c’est tout.
– Tiens donc… Grizzli aussi ! Avec un peu de chance, ce cousin pyrénéen lira ces quelques lignes. Voudriez vous en profiter pour lui passer un message ? Zaza ? Zaza ? Vous m’entendez ?
(…)
Hélas, Zaza s’est rendormie. Suite au prochain épisode. En attendant, si vous êtes pyrénéen et que vous avez une cousine bretonne prénommée Zaza, merci de prévenir le printemps de se dépêcher. Parce que l’hiver est long et dangereux quand on campe si près des tisons.
Grizzli et moi, les jours heureux d’un chat et d’une chaussette, le 8 mars aux éditions du Rouergue…