Plus qu’une semaine avant la sortie de Grizzli et moi, les jours heureux d’un chat et d’une chaussette, et voici la dernière partie de notre entretien avec Mademoiselle Zaza, qui inspire le personnage de Grizzli. Cette fois on se retrouve dehors, dans une cagette (voir photo).
– Zaza, avant de conclure, résumons l’essentiel de nos échanges. Vous incarnez la voie de la sagesse à la façon d’un Maître Yoda moustachu, vous avez l’autonomie d’un camping-car, du thon et des croquettes se battent en duel dans votre cerveau, vous êtes imbattable au Scrabble…
– Stop ! Je vous coupe tout de suite, si vous continuez à dresser une liste interminable, vous allez endormir tout le monde. J’en baille déjà.
– Vous avez raison, on n’a pas besoin de ça…
– Alors venons-en directement aux questions, s’il vous plaît. Et aujourd’hui, c’est moi qui les pose. Qui êtes vous ?
– Nous ?
– Oui, vous. Ça fait un mois que vous m’interviewez, mais vous ne vous êtes toujours pas présenté. Regardez vous un peu. Vous n’avez pas d’allure. On dirait que vous germez sur place.
– Si nous germons, c’est que le printemps arrive, et que nous sommes des pommes de terre…
– Des patates ? Vous voulez dire que depuis le début je suis en train de parler à des patates ?
– Des pommes de terre, oui. Variété Rosabelle. Prêtes à être mises en terre.
– …
– Vous semblez vexée, Zaza. Mais il n’y a pas de honte à converser avec des pommes de terre. Le personnage de Grizzli se confie bien à une chaussette. On dit aussi que Charlemagne demandait régulièrement conseil à un parapluie nommé Pépin le Bref…
– …
– Zaza ? Vous êtes vraiment vexée ?
…
Ah non, Zaza n’est pas vexée, c’est juste qu’elle s’est encore endormie. Pas facile d’interviewer un chat narcoleptique, pour ne pas dire impossible. Alors autant mettre un point final à cet entretien, et se reporter à la lecture de Grizzli et moi, les jours heureux d’un chat et d’une chaussette, éditions du Rouergue, en librairie le 8 mars. Et nous, hop, on s’en va faire notre trou et germer dans le potager… Adios !